lundi 30 juillet 2007

Ma voiture un peu meurtrie

Ce matin, après une nuit passée chez le copain, je me lève candidement, me prépare sommairement et sort de la maison sur les talons dudit homme de ma vie.

Celui-ci de me dire : « Sophie, faut qu'on parle ! »

Petite parenthèse : Ceci s'avère un running gag de notre fin de semaine, où nous nous amusions, paraît-il, à nous annoncer gravement des nouvelles anodines.

Et moi de retenir mon fou rire naissant. Et lui, de mi-rire, mi-anticiper ma réaction.

« Hier, quand tu dormais... j'ai entendu des bang-bang bang! Je me suis levé pour regarder par la fenêtre et.... »

Des personnes s'amusaient, croyez-le ou non, à marcher sur ma voiture comme on marche sur une chaîne de trottoir quand on est un kid.

La peinture de ma Ford Escort noire est un peu défraîchie, certes, mais mon char, je l'aime baon.

N'écoutant que son amour pour moi, il a interpellé les criminels en question, les a même suivi en char après avoir revêtu son jeans (quand même!). Il a même fait venir la police, car d'autres traces de pas ornaient voitures des voisins.

C'est alors que mon homme s'est rendu compte que les voyous étaient.... des enfants !

Une ''trâlée'' de préadolescents (entre 10 et 14 selon le copain perspicace) ont décidé, par une douce nuit de juillet, de se poursuivre à queu-leu-leu sur ma vieille mais ô combien bien entretenue bagnole.

Ne vous inquiétez pas... un bon cirage saura faire disparaître les plus superficielles grafignes. Mais mon auto est marquée à vie de ce vandalisme de bas niveau.

J'entends déjà Gloria me dire, et je sais qu'elle lira ce blogue : « J'haïs les enfants ! »

mercredi 4 juillet 2007

La vie jet-set

L'un des bons côtés à mon exil est que je suis momentanément à proximité de la vie jet set qu'offre Mourial-le-Malin. Glousser dans une allée d'épicerie parce qu'on fait exprès de pas donner de l'attention à une vedette en soif de reconnaissance, ça rock.

Pour le plaisir de la fibre potineuse qui vibre en vous, voici la liste des vedettes que j'ai croisées à Montréal lors de mes deux stages :

- Pierre Marcotte (à l'épicerie deux fois, la dernière fois dans le rayon des surgelés...) ;


- Boom Desjardins (qui était salement pas content, à la SAQ de l'IDS... gulp!) ;

- Isabelle Maréchal (L'ex-animatrice des Copines d'abord au Provigo de l'IDS. Du grand jet set!) ;


- Jean-René Dufort, Patrick Masbourian et Paul Houde (dans une conférence de presse du Centre des sciences de Montréal récemment... Une petite réunion imprévue de La fin du monde est à 7 heures...) ;


- l'animateur radio plus-que-controversé Gilles Proux (et une femme dans la 30aine qui lui disait combien il avait dooooont raison de dire ce qu'il dit à la rédio...) ;


- Alex Perron (au Urban Planet du Quartier Dix30 à Brossard) ;


ET LE DERNIER ET NON LE MOINDRE :

- Pierre Lapointe (qui avait pas du tout envie de se faire reconnaître au Festival de Jazz de Montréal, samedi soir. Mon N. dit qu'il l'a vu en premier... et que P.L. l'a regardé dans les yeux. Mon homme pogne, mon homme pogne. Tenez-vous le pour dit ! Sauf que N. fabule sûrement hihi.)

Voilà pour le moment.
C'est un dossier à suivre...

vendredi 29 juin 2007

The Bubble Co.

Voir une collègue de bureau faire des ballounes avec de la gomme orange et avouer qu'on a jamais été capable. Et que ça nous fait de la peine.

Demander timidement une gomme à une autre collègue de bureau. En avoir une jaune soleil.

Mâcher fort fort fort, énervée comme une enfant à Noël.

Essayer. Échouer. Essayer. Échouer. Essayer encore. Échouer encore. Essayer encore. En faire une toute mini mini. Sa first ever.

Applaudir comme une fillette. Attendrir les collègues de bureau (qui, sûrement, te croient secrètement coucou).

Être traumatisée par une 3e collègue de bureau qui en fait avec sa salive sur sa langue et qui les projette hors de sa bouche.

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Ça se met comme ''réalisations personnelles'' dans un rapport de stage? À ce moment-là, sur MSN, je mettrais mon bonhomme ''muet''.
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Retour du blogue. En espèrant que ça divertisse Gloria qui continuait de me visiter chaque matin et qui restait sur sa faim.

lundi 16 avril 2007

Anxiété et tralala

Oui, je sais, j'ai négligé ce blogue. Désolée.
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Il y a des jours où on fait tout de travers, où nos demandes d'attention sont maladroites, voire vraiment stupides. Dans ces moments-là, où je n'ai pas le tour, je sens l'angoisse monter. Une angoisse qui me dit : « Tsé, dans le fond, t'es un peu toute seule... » Ya malheureusement un principe qui dirige ma vie ces derniers mois... bien que j'ai des personnes merveilleuses autour de moi, je me sens seule quand je me sens comme ça. Pis je sais foutrement pas comment demander de l'aide ça l'air. Moi, je pousse les gens à bout par sarcasme et insinuations. Malade.


La seule personne que nous connaîtrons, par coeur, de notre naissance à notre mort, c'est nous-même (si tout va ''bien''... je ne m'embarquerai tout de même pas dans le sujet de la mort. J'ai peur de la mort. Long story.)

À chaque fois, cet énoncé me glace, me secoue.

Désolée pour la déprime. J'imagine que je devais écrire pour que ça passe. Je sais que je ne suis pas toute seule. Je sais que j'ai passé une merveilleuse fin de semaine. Mais ce soir, j'emmerde la personne la plus importante de ma vie et je ne me sens pas nécessairement à l'aise de crier à l'aide dans mon entourage pour si peu. Je suppose que je divague. Comme si j'en avais besoin, moi, d'angoisses supplémentaires.......

dimanche 1 avril 2007

Luminothérapie et bain de boue

Quelques citations issues de mon après-midi de marche autour de la rivière avec ma « grande soeur » :

« Je suis une VI-TA-MI-NE, tu vas voir !!! » - une Lili too much motivée, sur MSN, avant la marche.

« Faire un facial à la terre... » - Moi qui essaie de trouver une
quote drôle (et bloggable je l'avoue) après m'être étendue de tout mon long, involontairement bien entendu, dans la boue...

« Ouh, c'est poilu sur ma main ! » - Lili qui se fait suivre de près par un chien et par un monsieur vraiment crampé.

« Rythme urbain ! Allez, rythme urbain ! » - Hyperactive Lili qui trouve que le monde marche pas assez vite...

« Moi, au printemps, j'ai les hormones dans le tapis. » - Encore Lili.

Péripéties en rafale :
- moi qui pense avoir éviter une chute dans la boue, qui le clame fièrement et qui... tombe bien comme il faut ;
- une scéance de Spray n' Wash ;
- être témoins d'un face-à-face dans le cour du Tim Hortons/ Lave-auto et une caissière qui s'en fout ;
- des cyclistes super bêtes qui pensent
owner le pourtour de la rivière ;
- parler de tout et de rien, vraiment vite, comme deux hyperactives.

Bref, nous nous sommes vraiment amusées.

J'ai fait le plein de soleil.
Je me suis changée les idées.
J'ai été
zen (ce qui, avouons-le, est assez rare dans mon cas).
Pis j'ai passé du temps avec ma-vieille-amie-que-je-néglige-tant.

Au fait, Lili, j'te dois tellement un café ou une bière...



samedi 31 mars 2007

Happening printanier

Le printemps, pour moi, est synonyme d'un nom commun cruel et de son complément du nom tout aussi vil : ménage de garde-robe.

À ce qui parait, le changement de saison nécessite un tri des vêtements, un rapatriement de supports et d'épingles à linge, un p'tit coup d'aspirateur dans les coins, et j'en passe...

J'en avais besoin, vraiment vraiment besoin...
Genre y'avait-peut-être-un-monstre-dans-ma-garde-robe besoin...
Genre je-priais-pour-que-ça-disparaisse-tout-seul besoin...


C'est donc ce que j'ai fait de mon après-midi... et ce que je ferai de ma soirée, comme en témoigne les piles de vêtements, les foulards et les quelques bas orphelins qui traînent sur mon plancher et sur mon lit.

Points négatifs de la chose :

- passer une journée à l'intérieur alors qu'il fait si beau ;
- faire des choix (jeter/pas jeter, donner/pas donner, porter/pas porter) ;
- être salement découragée par l'allure de chantier qu'a pris ma chambre ;
- faire fâcher ma maman à la vue de vêtements oubliés à laver ;
- prochaine étape : les tiroirs .

Points positifs de la chose :

- ne pas faire de travaux de la journée ;
- passer le temps alors que N. est parti à Grand B pour la journée/soirée ;
- écouter de la musique et me trouver cool par moments ;
- avoir plus de place dans le garde-robe ;
- faire plaisir à mes parents qui ne se gênent toutefois pas pour rire de moi ;
- constater que mon linge d'hiver est moche et que je vais devoir le renouveler :)
- constater que je vais « devoir » m'acheter de nouveaux vêtements d'été !!!!!!

Bon ménage de printemps à tous !

jeudi 29 mars 2007

Combien de pépites?

Il y a des moments dans la vie où on sombre un peu dans nos pensées... On se rappelle qu'on va mal, qu'on a telle ou telle bibitte. Je dois dire que ça m'arrive souvent depuis quelques mois. Dans mon cas, c'est carrément de l'anxiété. Diagnostiquée pis toute pis toute.

Mais surgit mon frère qui me demande :

« Combien de pépites tu veux? ».

Et tout d'un coup, je sais que je vais être ok.

Parce que quelqu'un, ignorant la tempête intérieure, m'en sort sans le savoir. Parce que je continue d'être normale aux yeux de plusieurs apparemment. Parce que je dois me sentir mieux et profiter de ce qui est mon quotidien.

Je vais être ok. Hein? Pis toute pis toute?

Ben oui. À se rappeler dans les moments-troubles.